Une nouvelle approche de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest place la gouvernance et l’appui à la démocratie au premier plan de la réponse globale.

Une nouvelle approche de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest place la gouvernance et l’appui à la démocratie au premier plan de la réponse globale.

Le travail du Centre parlementaire au Burkina Faso, financé par l’Union européenne, la Suède et la Suisse, reflète cette approche

Depuis plusieurs années, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à l’expansion dévastatrice de l’extrémisme violent. L’Institut des États-Unis pour la paix (USIP) a dirigé un groupe de travail sur l’extrémisme dans les États fragiles dont le rapport conclut que « le renforcement de l’aide à la démocratie et à la gouvernance est le meilleur moyen de s’attaquer aux causes profondes de l’extrémisme violent ». 

Un nombre croissant d’études suggère que les groupes extrémistes violents exploitent les griefs sociaux et politiques, comme l’exclusion des jeunes et des femmes, le manque de services de base, ainsi que les conflits interreligieux/interethniques comme points d’entrée dans les communautés. En même temps, les niveaux de financement des programmes d’appui à la démocratie, aux droits humains et à la bonne  gouvernance ont considérablement diminué au cours des deux dernières décennies.

Au cœur des griefs susmentionnés, il y a des défis fondamentaux de gouvernance. Des systèmes démocratiques forts, inclusifs et responsables doivent être soutenus dans la région afin que les gens puissent faire entendre leur voix et leurs revendications aux  dirigeants.

Le Centre parlementaire est encouragé par la promesse du Canada de renforcer son engagement en faveur du développement au Sahel, alors que nous réaffirmons notre engagement à soutenir les institutions démocratiques au Burkina Faso et dans toute la région. Nous nous engageons à contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de nouvelles initiatives en collaboration avec d’autres pays. 

L’action collective prend forme : les parlements et la société civile du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad discutent des défis de sécurité communs 

Au cours du dernier trimestre, le Centre parlementaire a organisé une conférence régionale du Comité interparlementaire (CIP) du G5 Sahel à Ouagadougou, au Burkina Faso. L’objectif était de renforcer le contrôle parlementaire et la coordination de la gouvernance du secteur de la sécurité dans les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger).

La conférence a été organisée dans le cadre du Programme d’appui commun à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB) et a réuni des délégations représentant les Etats du G5 Sahel, composées principalement des députés, des fonctionnaires parlementaires, des représentants des services de défense et de sécurité, des représentants du monde universitaire, ainsi que des dirigeants d’organisations de la société civile. Les participants se sont engagés à renforcer le contrôle parlementaire et la coordination régionale des institutions de gouvernance afin de garantir que les droits de l’homme et les principes démocratiques soient au cœur de la réponse en matière de sécurité. 

Au-delà des interventions militaires et humanitaires, nous croyons que les institutions démocratiques, comme les parlements, jouent un rôle essentiel, permettant aux populations, dont la société civile, les jeunes, les femmes, et d’autres groupes  marginalisés d’exprimer leurs préoccupations. 

 

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