Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

Le Centre parlementaire rend hommage et se souvient des enfants disparus et des survivants des pensionnats, de leurs familles et de leurs communautés. Nous reconnaissons le génocide de la communauté autochtone et nous nous engageons à œuvrer pour la vérité, la réconciliation et le respect des droits des Autochtones au Canada et dans le monde.

Le Comité de vérité et de réconciliation, qui a publié 94 appels à l’action en 2015, a constaté que 4 100 élèves, nommés ou non, sont morts dans les pensionnats du Canada. D’autres estiment que le nombre est beaucoup plus élevé. Le 30 septembre 2021, le Canada marquera la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Il s’agit d’une étape essentielle pour que cette tragédie fasse partie de notre mémoire nationale et que la réconciliation et la dignité fassent partie de l’avenir de notre nation.

Nos bureaux seront fermés le 30 septembre 2021 pour honorer la mémoire des enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et des survivants, de leurs familles et de leurs communautés qui continuent à en porter les cicatrices.

La tragédie des pensionnats canadiens et le génocide autochtone sont des expériences partagées par les peuples autochtones du monde entier. La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (61/295) affirme que les peuples autochtones ont le droit collectif de vivre dans la liberté, la paix et la sécurité en tant que peuples distincts et qu’ils ne seront soumis à aucun acte de génocide ni à aucun autre acte de violence, y compris le transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe (article 7.2).

Dans le cadre de son engagement à défendre et à faire progresser les droits de l’homme, le Centre parlementaire se consacre à l’écoute et à l’apprentissage des expériences autochtones et à la défense des droits des peuples autochtones du monde entier à un consentement libre, préalable et éclairé concernant les processus décisionnels qui ont un impact sur leurs droits aux niveaux fédéral, provincial et territorial. Nous sommes conscients de la responsabilité qui incombe à ces niveaux de gouvernement de veiller à ce que leurs décisions, et celles de tiers, ne contribuent pas à nuire davantage aux peuples autochtones. Le soutien mondial que nous apportons aux gouvernements nationaux et locaux s’effectue dans la conscience et le respect de ces principes fondamentaux des droits des autochtones.

Aujourd’hui, nous baissons la tête et posons nos mains en mémoire de la tragédie et de l’injustice profonde subies par les peuples autochtones du Canada, afin que demain nous puissions continuer à poursuivre la vision inscrite dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones :

« …la reconnaissance des droits des peuples autochtones dans la présente Déclaration renforcera les relations harmonieuses et de coopération entre l’État et les peuples autochtones, sur la base des principes de justice, de démocratie, de respect des droits de l’homme, de non-discrimination et de bonne foi. »